• BE SOCIAL

LE JOURNAL DU CENTRE

Le solo théâtre à l'honneur
aux Heures festives
avec François Rollin
en invité d'honneur 

26/07/2021
Dans le cadre du festival Les Heures Festives, qui se tiendra du 30 juillet au 14 août, plusieurs pièces en Solo Théâtre seront jouées sur les planches de l’ancien presbytère, place André Grosjean, à Monceaux-le-Comte. François Rollin est l'invité d'honneur et aura carte blanche le 7 août.

Le festival de théâtre « Les Heures Festives », qui se tient à Monceaux-le-Comte du 30 juillet au 14 août, à l'ancien presbytère, débute ce vendredi par une soirée d’ouverture et un apéro dînatoire offert par la production, suivi d’un mini Solo Théâtre.  

« Beaucoup de gens viennent de Paris pour assister au festival », explique Bernhard Engel, enseignant à La Sorbonne, artiste et organisateur du festival. Si, les habitants de Monceaux et des environs étaient d’abord frileux à l’idée d’aller voir les pièces de théâtres, « ils sont de plus en plus nombreux à venir ».

Le festival « a une vocation rurale qui a plu à François Rollin ». Samedi 7 août, le comédien viendra dans la commune nivernaise pour une session d’une heure de « roue libre ». Il explique : « Je suis venu pour mon grand ami Denis Grozdanovitch, qui sera présent au festival. C’est un grand écrivain, intellectuel. J’ai aussi toujours aimé jouer dans les petites institutions. »

L’acteur aura ainsi carte blanche, le temps d’une soirée, sur les planches morvandelles. « Dans mon spectacle En roue libre, ce sera de l’improvisation. Je vais dire des choses que je n’ai jamais dites, et que je ne redirai plus jamais », développe le comédien.

Le festival est l’occasion pour les spectateurs de découvrir, par exemple, Arsène Lupin sous un jour nouveau. Ils pourront redécouvrir de grands classiques comme Les Femmes Savantes de Molière, Britannicus de Jean Racine, ou encore Le Cid de Corneille. Des professionnels du spectacle, jeunes et plus expérimentés se livreront, ainsi, à un exercice moins connu du grand public.

« L’artiste devient un homme-orchestre », explique Bernhard Engel. « Seul, avec sa voix comme unique décor et accessoire, un interprète fait entendre une pièce de théâtre. L’artiste fait ainsi parler l’imaginaire de son public. Comme lorsqu’on lit un livre, personne n’a la même perception des choses, et chacun crée son décor. Il faut qu’on puisse voir la pièce en ferment les yeux. »

Fabien AGRAIN-VÉDILLE