Le lecteur Félix Libris a fasciné le public du Club Voltaire ce jeudi. Aux côtés de Voltaire, furent donnés à entendre Wilhelm Busch et Proust.
KEHL
« Les textes sont comme une partition musicale et la tâche du lecteur à haute voix est d’entendre et de saisir comment tout cela se doit de sonner. » Telle est la devise de Félix Libris dont le nom, librement traduit, signifie quelque chose comme « le bonheur par la lecture » ou, plus littéralement, « heureux par les livres ».
Installé depuis 2014 dans l'ancienne caserne de la route du port à Kehl, le Club Voltaire, s’est donné pour mission de développer un art transfrontalier. Expositions, conférences et spectacles musicaux et de cabaret s’adressent et parlent aux publics de part et d’autre du Rhin.
Ce jeudi, c’est la langue et sa richesse expressive qui étaient à l’honneur, non pas l’art théâtral ou celui du conteur, mais bien l'art ultime de restituer un texte, quel qu’il soit, dans toute sa vitalité. La profession de lecteur à voix haute est, aujourd’hui encore, trop méconnue et, en Allemagne, ce sont en général les auteurs eux-mêmes qui lisent leurs textes devant public. Ce n’est cependant guère parce qu’il est l’auteur que ledit auteur est en capacité de lire ses propres textes en public, tant s’en faut.
N’est pas lecteur qui veut ! Et Félix Libris, par son art et sa présence, montre et démontre tout cela de façon admirable, tout à fois édifiante et éloquente.
En guise d’apéritif, ce lecteur hors pair commença par livrer à l’assemblée, majoritairement bilingue, quelques passages de Wilhelm Busch. C’est avec l’aisance la plus parfaite qu’il glissa ensuite de l’allemand au français. Incroyable fut l’habileté avec laquelle, par son interprétation subtile et affûtée, Félix Libris sut restituer magistralement, en français, le rythme si particulier de la langue de Wilhelm Busch, avec ses inégalables et intraduisibles clins d'oeil. Et ça n’était là encore qu’un amuse-bouche ! Déjà le public s’impatientait de goûter les mets succulents qui mijotaient dans la cuisine.
KEHL
« Les textes sont comme une partition musicale et la tâche du lecteur à haute voix est d’entendre et de saisir comment tout cela se doit de sonner. » Telle est la devise de Félix Libris dont le nom, librement traduit, signifie quelque chose comme « le bonheur par la lecture » ou, plus littéralement, « heureux par les livres ».
Installé depuis 2014 dans l'ancienne caserne de la route du port à Kehl, le Club Voltaire, s’est donné pour mission de développer un art transfrontalier. Expositions, conférences et spectacles musicaux et de cabaret s’adressent et parlent aux publics de part et d’autre du Rhin.
Ce jeudi, c’est la langue et sa richesse expressive qui étaient à l’honneur, non pas l’art théâtral ou celui du conteur, mais bien l'art ultime de restituer un texte, quel qu’il soit, dans toute sa vitalité. La profession de lecteur à voix haute est, aujourd’hui encore, trop méconnue et, en Allemagne, ce sont en général les auteurs eux-mêmes qui lisent leurs textes devant public. Ce n’est cependant guère parce qu’il est l’auteur que ledit auteur est en capacité de lire ses propres textes en public, tant s’en faut.
N’est pas lecteur qui veut ! Et Félix Libris, par son art et sa présence, montre et démontre tout cela de façon admirable, tout à fois édifiante et éloquente.
En guise d’apéritif, ce lecteur hors pair commença par livrer à l’assemblée, majoritairement bilingue, quelques passages de Wilhelm Busch. C’est avec l’aisance la plus parfaite qu’il glissa ensuite de l’allemand au français. Incroyable fut l’habileté avec laquelle, par son interprétation subtile et affûtée, Félix Libris sut restituer magistralement, en français, le rythme si particulier de la langue de Wilhelm Busch, avec ses inégalables et intraduisibles clins d'oeil. Et ça n’était là encore qu’un amuse-bouche ! Déjà le public s’impatientait de goûter les mets succulents qui mijotaient dans la cuisine.