Avez-vous lu L’Anomalie ?
12 personnes voient leur vie bouleversée et se retrouvent face à elles-mêmes suite à un vol Paris-New York.
La soirée du 16 octobre, organisée par la production Les Livreurs nous a permis de (re)découvrir cette histoire. L’évènement était prévu avant que le dernier roman d’Hervé Le Tellier ne reçoive le Prix Goncourt, mais il a été repoussé à de nombreuses reprises par le confinement. Ce soir, l’équipe est donc un peu nerveuse mais heureuse de se retrouver après cette longue période d’inactivité.
Le cabaret Le Zèbre de Belleville (20e) a été aménagé pour l’occasion avec, près de l’entrée, un espace « vente des livres présentés et dédicaces » qui sera submergé pendant l’entracte. Au-dessus de la scène, impossible de manquer l’énorme zèbre qui fait des cabrioles. Un bar émerge de la foule de chaises disposées partout où cela est possible. Un balcon en « U » surplombe la salle face à la scène. À cet étage, on peut manger assis grâce au bar fixé à la rambarde et protégé du vide par quelques centimètres de vitre. Une fois le spectacle lancé, les petites bougies éparpillées sur les bars constituent la seule source tremblotante de lumière. Dans cette ambiance tamisée, le mobilier en bois et les épais rideaux tendus aux murs contribuent à créer une atmosphère confortable et chaleureuse.
Comme l’annonçait le programme, les premières lectures étaient tirées d'un ouvrage de contes traduit du portugais par Hervé le Tellier, Contes liquides de Jacques Vallet et Jaime Montestrela. Puis Les Livreurs ont lu en alternance des passages correspondants de L’Anomalie de Hervé Le Tellier et de L’Anomalie du train 006 de Pascal Fioretto. Le deuxième roman joue à imiter l’histoire et le style du premier. « Le pastiche est un art assez difficile que peu de gens pratiquent et rarement aussi bien que Pascal Fioretto. Lui, le fait de manière excellente », déclare Bernard Engel, qui est à la fois le directeur artistique des Livreurs, enseignant à la Sorbonne (ateliers La Sorbonne Sonore et Solo Théâtre), et artiste. Il avait trouvé complémentaire d’inviter quelqu’un d’autre et surtout de tourner en dérision un prix Goncourt. Des extraits d'un autre ouvrage de Hervé le Tellier, Moi et François Mitterrand ont été glissés en deuxième partie de soirée. Il s’agit d’une correspondance entre l'auteur et l’ancien président écrite avec humour.
12 personnes voient leur vie bouleversée et se retrouvent face à elles-mêmes suite à un vol Paris-New York.
La soirée du 16 octobre, organisée par la production Les Livreurs nous a permis de (re)découvrir cette histoire. L’évènement était prévu avant que le dernier roman d’Hervé Le Tellier ne reçoive le Prix Goncourt, mais il a été repoussé à de nombreuses reprises par le confinement. Ce soir, l’équipe est donc un peu nerveuse mais heureuse de se retrouver après cette longue période d’inactivité.
Le cabaret Le Zèbre de Belleville (20e) a été aménagé pour l’occasion avec, près de l’entrée, un espace « vente des livres présentés et dédicaces » qui sera submergé pendant l’entracte. Au-dessus de la scène, impossible de manquer l’énorme zèbre qui fait des cabrioles. Un bar émerge de la foule de chaises disposées partout où cela est possible. Un balcon en « U » surplombe la salle face à la scène. À cet étage, on peut manger assis grâce au bar fixé à la rambarde et protégé du vide par quelques centimètres de vitre. Une fois le spectacle lancé, les petites bougies éparpillées sur les bars constituent la seule source tremblotante de lumière. Dans cette ambiance tamisée, le mobilier en bois et les épais rideaux tendus aux murs contribuent à créer une atmosphère confortable et chaleureuse.
Comme l’annonçait le programme, les premières lectures étaient tirées d'un ouvrage de contes traduit du portugais par Hervé le Tellier, Contes liquides de Jacques Vallet et Jaime Montestrela. Puis Les Livreurs ont lu en alternance des passages correspondants de L’Anomalie de Hervé Le Tellier et de L’Anomalie du train 006 de Pascal Fioretto. Le deuxième roman joue à imiter l’histoire et le style du premier. « Le pastiche est un art assez difficile que peu de gens pratiquent et rarement aussi bien que Pascal Fioretto. Lui, le fait de manière excellente », déclare Bernard Engel, qui est à la fois le directeur artistique des Livreurs, enseignant à la Sorbonne (ateliers La Sorbonne Sonore et Solo Théâtre), et artiste. Il avait trouvé complémentaire d’inviter quelqu’un d’autre et surtout de tourner en dérision un prix Goncourt. Des extraits d'un autre ouvrage de Hervé le Tellier, Moi et François Mitterrand ont été glissés en deuxième partie de soirée. Il s’agit d’une correspondance entre l'auteur et l’ancien président écrite avec humour.